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2025

Clair Obscur : Expedition 33, de jeux favoris à jeu unique

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Malgré cette grippe qui n’en finit pas et qui a retardé la publication de cet article léger sur Clair Obscur : Expedition 33, voici tout de même un bref avis sur un chef d’oeuvre.

Est-ce que qu’Clair Obscur : Expedition 33 est un chef d’oeuvre ? Et qu’est-ce qu’un chef d’oeuvre ? Figurez-vous que le jeu de Sandfall Interactive n’est pas parfait. Il est bien sûr directement intégré dans mon Top 10 tous supports confondus mais comporte bien sûr des défauts. Alors masterclass ? Oui, indéniablement. Il suffit de voir les jeux favoris de l’équipe de Sandfall pour comprendre que nous allons forcément jouer à un putain de jeu. Un jeu qui possède une aura magique, des personnages attachants, un gameplay précis, un design global quasi sans faute et une bande-son… irréprochable. L’équipe en effet, aime les God of War, les Devil May Cry, les Final Fantasy (VIII en particulier), les Elden Ring, les Hades, les Death Stranding, et les Pokemon… Que des jeux programmés avec au moins un talent particulier : la passion.

Le jeu est beau, très beau même. Là où on pourrait faire des reproches est l’absence de moteur physique dans le décor. Par exemple, la végétation que vous rencontrerez ne ploie pas. Cette absence de physique des élements que composent les niveaux permet aux développeurs de soulager les supports (PC ou consoles) pour améliorer grandement la fluidité et les graphismes en général. Que ce soit clair, la claque est là, même avec ce détail presque idiot, les gars de Sandfall sont des maîtres dans le domaine du design dans sa globalité. Une tuerie. Je regrette vraiment qu’il n’y ait pas de bestiaire, voire plus logique encore, de codex.

Un emprunt de God of War (et autres). Un coffre scellé par 3 serrures qu’il faut trouver à proximité de celui-ci. Basique, mais efficace. Idem pour les raccourcis qu’on peut « débloquer », sur la deuxième capture.

Je n’ai pas encore tué cet ennemi que vous voyez au loin. Je m’en suis approché, il m’a oneshot quasiment tous mes persos… Je me suis barré. J’ai regardé depuis le temps une ou deux vidéos YouTube histoire de ne plus avoir les boules de ce machin et je vais donc l’affronter bientôt…

La carte 3D du jeu vous permet de diriger vos personnages à la manière des jeux Final Fantasy. Des ennemis sont présents et peuvent être attaqué de vous-même afin de bénéficier du buff « INITIATIVE » (comme dans le jeu lui-même). Des zones de la carte sont inaccessibles au début ainsi que certains niveaux où le halo généralement blanc de téléportation devient rouge avec un message de danger lorque vous commencez à pénétrer à l’intérieur. Il est possible de poser sa tente « n’importe tout » afin reposer l’équipe et de sauvegarder.

Dans le jeu, on trouve plutôt régulièrement des check-points d’anciennes expéditions (ici la 81e et la 59e) afin de sauvegarder, améliorer si possible ces personnages et de se reposer afin de retrouver tous les points de vie.

Si tout est aligné, les dégâts peuvent être importants… Ici, c’est pas mal mais il faut croire que c’est absolument ridicule selon ce qu’on peut réellement faire…

En général, les dialogues sont agréables et méritent d’être originaux.

Les combats sont le coeur de Expeditions 33. La défense précise est la clé de chaque victoire. Moi qui adore les jeux de rythme à la PaRappa The Rapper, LocoRoco, Theatrhythm Final Bar Line, Britney Dance Beat (…), Elite Beat Agents… et plein d’autres ! Je suis ravi de cette précision obligatoire dans la défense. Un timing « parfait » est la clé d’une réussite accrue. C’est beau ce que je dis.

Alors c’est bien du coup ?

Le jeu est une perle oui. Je peste souvent contre des boss qui me semblent impossible à vaincre mais tout est question de préparation et de patterns. Hier, j’ai quitté le jeu car un autre boss me gonflait, je préfère l’affronter de nouveau tête reposée. J’aime ce type de challenge alors ça ne me dérange pas. Le jeu est des défauts bien sûr, mais le plus gros défaut pour moi est lié au fait que le titre de Sandfall soit excellent… : l’absence de bestiaire, de codex. C’est vraiment dommage de ne pas revoir les ennemis en 3D avec leurs caractéristiques, leur histoire pourquoi pas, celle des personnages, des lieux… Tout.

Des nouvelles du jeu bientôt (niveau 25/30 pour mes personnages actuellement) et j’ai terminé Crime Scene Simulator, étonnant jeu !

Des nouvelles aussi d’autres trucs comme Critikale. D’ici ce soir ou demain. Ma grippe, transformée en rhume puis en tout un tas de trucs s’évapore progressivement alors mon activité web va reprendre.

Salut.

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Crime Scene Cleaner, le nettoyage mafieux

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Malgré les journées complexes ces derniers temps, certains jeux arrivent quand même à me faire oublier quelques trucs. Crime Scene Cleaner est l’un de ceux-là.

Je n’en attendais rien mais le titre de President Studio est addictif et particulièrement bien foutu dans ses mécaniques.

Crime Scene Cleaner (Series X, Game Pass)

Votre bureau est situé dans la cave de votre appartement. La mise à jour récente du jeu a viré le problème de texture dans celle-ci. Les murs n’apparaissaient pas et laissaient une vue dégagée sur un décor sans fin. La mise à jour date de quelques jours et pesait 6 Go. Certaines parties visuelles du jeu ont aussi été améliorées.

Certaines missions bénéficient d’une brève vidéo. Toujours aussi peu détaillée, elle donne envie d’en savoir plus sur ce qui s’est passé.

Vous travaillez pour la mafia afin de payer les frais médicaux pour votre fille Elena. J’espère qu’il n’y aura pas de mauvaise surprise à la fin du jeu. Entre chaque mission, vous verrez la chambre de votre fille s’améliorer afin de l’accueillir lorsqu’elle sera guerri. Un mail entre chaque mission décrit sa vie à l’hôpital. La traduction française est excellente.

Les meurtres sont souvent assez violents. Au premier plan, le sac qui sert à récupérer les déchets un peu partout sur chaque mission (verre brisé, détritus, objets cassés…). On peut rester appuyer sur le bouton de récupération (RT Right Trigger, gachette droite) pour en ramasser plusieurs d’un coup (très pratique). Il suffit de rester appuyé sur le bouton et de glisser le stick vers un autre déchet.

Dans toutes les missions, il y a toujours des petits détails importants sur les raisons de tout ce bazar. Vous devez aussi ramasser les preuves qui pourraient mettre en prison vos clients.

Assez rarement, vous devez prendre une photo des pièces que vous avez nettoyé, histoire d’envoyer une preuve de votre travail.

Le jeu est beau (réaliste dans ces visuels). Tout n’est pas extraordinaire certes mais sur console, ça passe largement. La fluidité de l’animation est aussi une de ses forces. Même si de nombreux assets sont récupérés et multipliés dans chaque mission, le jeu propose de nombreuses ambiances différentes.

Chaque mission réussie permet de gagner de l’argent (afin de soigner votre fille) et donne des points de compétence qui améliorer votre personnage et vos outils. Le jeu est assez facile car le temps n’est pas compté (ci-desus, la mission a duré 1 h et 4 minutes tout de même).

Petite capture 2 en 1. L’éponge est l’outil le plus efficace du jeu. Non seulement elle nettoie bien (sol et tapis) mais aussi elle ne casse pas les objets en les déplaçant malencontreusement. Le balai, lui, les poussera quitte à la casser. Ma lampe UV à droit de l’image est posée sur la table afin de mieux éclairer la pièce et par extension, le sang. Le moteur physique du jeu est suffisamment bon pour permettre d’être très confort pour nettoyer une pièce. Celui-ci est bien sûr perfectible mais correct pour ce type de jeu.

Peut-être que les pattes de ce chat sont légèrement exagérées…

La lampe UV est ma meilleure amie car elle permet forcément de mieux identifier les traces de sang. Et elle se pose vraiment partout comme indiqué plus haut. Au fil du jeu, tout est améliorable et j’ai dorénavant par exemple deux lampes UV, 3 seaux, 4 produits de nettoyage (dont 3 à mettre dans un seau, seau qui sert à nettoyer vos outils). Quelques secrets sont aussi à trouver sur chaque mission (2 ou 3 généralement).

Crime Scene Cleaner est étrangement un jeu tranquille. La voix du héro (en anglais) est agréable, Big Jim (votre boss) a l’air complexe… et en général, les missions sont intéressantes. Je ne me lasse pas, mon personnage est bientôt au taquet niveau amélioration et j’espère que le héro retrouvera sa fille. Ce qui est vraiment bon dans ce jeu est ses excellentes mécaniques, tout est très jouable et agréable manette en main. Le 10/10 sur Steam est tout à fait justifié. Un putain de bon jeu.

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Triple peine et résolutions

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C’est aujourd’hui que j’ai dit au revoir à mon père, au revoir à son corps qui a disparu à jamais.

La première peine est lorsque, comme un abruti essayant de trouver un je ne sais quoi de réconfort, j’ai envoyé un message à mon ex lui indiquant la mort de mon père. Là, je me suis pris un « même si vous n’étiez pas très proche, ça doit être dur« . Quelque chose comme ça. Je ne lui en veux pas, pour deux raisons (la seconde est expliquée en troisième peine). Je n’ai jamais fait ressentir que j’étais proche de lui, et c’est tout le problème de notre famille, se garder tout sentiment aux autres. Mais si, j’étais très proche de mon père que je considérais pendant très long comme un véritable pilier de ma vie. Bien sûr, les éléments de la vie m’ont fait comprendre quelques petites choses mais j’aimais énormément mon père, mon papounet. Ridicule de dire cela maintenant.

La deuxième peine est bien sûr ce jour, lorsque j’ai dit au revoir à mon père inerte dans sa boite qui allait crâmer avec lui. Le retirer à tout jamais de ce monde. Presque tout le monde a pleuré, même mon frère. Lui qui se cache toujours derrière une carapace trop dure constituée de longue date, chaque jour, chaque année. Je ne savais plus à quoi penser, j’étais perdu dans une espace-temps. Je réalisais enfin que mon père était parti.

La troisième peine est plus triste encore, étrangement plus triste. Je ne t’ai pas soutenu, toi, toi qui a perdu ton petit frère bien trop tôt. Toi qui ne lit plus mon site depuis bien longtemps. Et heureusement car mes messages subliminaux puériles dissimulés sur Critikale frôlent la bouffonerie sentimentale. J’ai réagi ce jour en encaissant tout la tristesse de cette disparition et maintenant je n’imagine même pas ce que tu as dû ressentir alors qu’il était en parfaite santé. Alors que mon père, comme tu as dit dans ce message, était dans cet Ehpad de la fin. Je suis désolé, juste désolé, j’aurai tellement aimé te serrer dans mes bras bien plus fort, plus longtemps.

L’après

La vignette « ancien article » est apparue sur tous les anciens articles… Jusqu’à là, rien d’anormal. En fait, c’est ce qui sépare l’ancien Critikale du nouveau. Même si certains écrits restent avec une vignette personnalisée (peu il est vrai), je veux de nouveau réécrire sur les jeux vidéo, sur l’actu, sur les objets et conso du quotidien. Sur mon jardin rigolo aussi, mais plus jamais sur moi. Le premier article sera publié demain pour la sortie Game Pass du jour (South of Midnight). Un premier avis rapide car je vais le télécharger et le lancer bientôt, histoire de m’occuper l’esprit surtout (en + d’un bouquin intéressant). Les commentaires qu’a laissé mon père sur Critikale resteront ainsi en ligne et je les relirai de temps en temps.

Je t’aime mon père, si ton film préféré Interstellar se transforme en réalité et ainsi, si le souhait de ma soeur se concrétise, tu verras mes mots. Je suis désolé de ne pas avoir été présent, autant que tu le souhaites. Tu ne l’as pas été aussi. Nous sommes deux abrutis.

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Beaucoup de choses à te dire

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Depuis ce jour maudit, où un AVC a trouvé mon père dans la rue, et à décider qu’il allait rester cloué sur un lit paralysé sur tout le côté gauche, j’ai énormément réfléchi. Mais pas assez. Je n’ai pas pris les bonnes décisions, encore. Je suis resté inerte, sans action, sans déterminer ce que je devais faire de ma vie terriblement ridicule.

Mon père est mort ce lundi 31 mars. Si je le dis sur ce site en pause c’est qu’il était un des visiteurs très réguliers de Critikale. Ce qui m’a valu d’ailleurs quelques appels de sermon pour les mots vomis sur ce site. Je te dis au revoir mon père, je t’avais moi-même dit au revoir il y a quelques temps lorsque l’énergie de poursuivre cette vie m’avait réellement abandonné. Je suis extrêmement triste, triste lorsque je regarde de nouveau certaines de tes photos ou ta tête barbue pleine de vie, de malice et surtout de contacts humains comme tu disais.

Aujourd’hui, ma vie n’est évidemment pas celle que j’imaginais. Je ne suis pas particulièrement satisfait de mon sort mais ai-je eu une seule fois le courage de changer. Critikale va reprendre ses mises à jour d’une certaine manière, je ne sais pas encore. Tout ce que je sais, c’est que j’ai été bien trop absent ces temps-ci, que je n’ai pas fait d’effort et que j’aurai pu voir mon père plus régulièrement, au lieu de penser à ma petite vie débile.

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Le premier et le dernier de janvier 2025

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Premier et dernier article de janvier 2025 car ma situation n’est vraiment pas glorieuse, comme d’habitude quelque part. À force de prendre de drôles de décisions, j’en arrive à me dire si je ne cherche pas les emmerdes.

Mon déménagement fut drôle, long, lent, et quelque peu triste. Mais ça, on s’en fout.

En ce premier jour de l’année 2025, à très précisément 8,4°C chez moi, j’écris une nouvelle fois avec des doigts gelés (mais moins gelés que certains bien sûr et moins gelés qu’il y a 1 an, où je survivais à 5°C). Le bois arrive et je pourrais tout de même monter cette putain de température (qui me hante vraiment) de +10°C pour atteindre un bon 17/18°C dans la pièce principale, ce qui est bien.

Après cette introduction merdique sur la vie que j’ai voulu, sur les problèmes que j’ai créé, sur les difficultés que j’ai engendré, je pense que je vais vivre une année 2025 particulière, et c’est exactement pour cette raison qu’un article dès le 1er janvier apparaît.

Critikale ne sera donc pas mis à jour en janvier mais je reviendrai le 1er février au soir pour donner quelques nouvelles. D’ici là, je vais continuer timidement Indiana Jones, je vais continuer intensément Stardew Valley (3e année, j’en étais à la 8e dans ma partie précédente mais j’ai voulu tout recommencer comme le conseillait Eric Barone).

Bonne année à rare et tous, bonne année et à bientôt…

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